Résultat : ces particules sont en réalité composées d’un alliage assez homogène InPZnS entouré d’une fine coquille de ZnS. Elles se distinguent donc de particules identiques synthétisées en deux étapes, où les précurseurs de la coquille ZnS sont injectés après la formation du cœur InP. Ces dernières, analysées de la même manière, montrent une séparation visible du cœur et de la coquille, malgré une zone d’alliage InPZnS. Cette analyse fine a été rendue possible par la haute résolution en énergie de l’équipement XPS. Reste à comprendre le lien entre ce profil de composition et le rendement élevé de fluorescence. Une théorie prédit que le clignotement (le fléau des nanocristaux, qui ne fluorescent pas pendant des courtes mais incontrôlables périodes) peut s’atténuer ou disparaître pour des profils de concentration bien « choisis ». Une piste à suivre…
Spectre XPS (In 3d5/2) obtenu sur une nanoparticule InP/ZnS de diamètre 3,6 nm fabriquée par la méthode « one-pot ».