C’est ce que nous venons de montrer lors d'une étude menée en collaboration avec DSV/IRCM.
Cinquante pourcent des lésions sont de nature « tandem », c’est-à-dire que 2 bases adjacentes sont lésées par un mécanisme impliquant
•OH et l’oxygène moléculaire. Pour 45 % enfin, la lésion touche aussi 2 bases, proches mais non adjacentes. C’est grâce au travail sur des fragments d’ADN, et non pas seulement sur des nucléosides isolés que de tels résultats sont obtenus. Mauvaise nouvelle complémentaire : les lésions tandem ne sont pas aussi bien réparées que les lésions simples !
Les conséquences pour la cellule de cet état de fait font l’objet d’un projet ANR démarré en 2009 (coll. SyMMES, DSV, CBM Orléans, Institut Curie).