Ces travaux ouvrent la voie vers un vrai traitement efficace et ciblé de la surcharge en cuivre dans le foie avec à la clef plus de confort pour les patients. Contrairement aux traitements actuels qui essaient de limiter l’absorption du cuivre alimentaire (Cu
2+), cette molécule capture le cuivre intracellulaire (Cu
+), grâce à une « pince » à 3 cystéines (un acide aminé soufré). En plus de sa très forte affinité pour le cuivre, elle est très sélective vis-à-vis d’autres métaux utiles comme le zinc.
Cu(I) « capturé » par les trois bras (cystéine) de la pince moléculaire.
En gris : Cu, en jaune : S.