En collaboration avec le Liten, nous avons réalisé l’insertion de complexes de lanthanides dans des billes de silice allant de 10 à 70 nanomètres de diamètre. Selon la terre rare considérée, ces complexes sont soit des agents de contraste pour l’IRM (gadolinium) soit des marqueurs fluorescents dans le visible (ex : europium) ou l’infrarouge (ex : néodyme).
Par rapport à leur usage isolé, l’encapsulation présente plusieurs avantages notables : une bille peut contenir un grand nombre de complexes, plusieurs propriétés (ex : plusieurs longueurs d’onde d’excitation ou d’émission), être fonctionnalisée pour la vectorisation ou la biocompatibilité et évite le relargage des métaux dans les milieux (absence de toxicité).
Par ailleurs les propriétés intrinsèques des complexes sont préservées (ex : rendement quantique) voire améliorées (temps de vie doublé du à la rigidification des complexes). Le procédé de synthèse utilise une microémulsion par micelles inverses.
Ce travail a fait l’objet d’une demande de brevet.
Localisation des complexes de lanthanide (rose) au centre de la nanoparticule de silice.