Vous êtes ici : Accueil > Équipe CIBEST > Lumière solaire et endommagement de l’ADN : faut-il élargir le spectre ?

Fait marquant

Lumière solaire et endommagement de l’ADN : faut-il élargir le spectre ?


​​​​​​​Des chercheurs du CIBEST ont montré que la lumière bleue, déjà nocive à travers nos écrans, pourrait aussi avoir un rôle néfaste dans les dommages à l’endommagement de l’ADN et l’apparition de cancers de la peau.​

Publié le 1 août 2024

​​Au-delà son implication dans les effets néfastes des écrans, la lumière bleue apparait de plus en plus dans la toxicité sur un autre organe : la peau.
Des chercheurs de CIBEST, en collaboration avec des équipes des Laboratoires Pierre Fabre Dermo-Cosmétique, s’intéressent en particulier à l’effet génotoxique de la lumière bleue et son éventuelle implication dans l’apparition de cancers de la peau. Il est connu que la lumière bleue est capable d’induire des réactions d’oxydation de l’ADN. Ce processus reste cependant bien moins efficace que la formation de photoproduits déclenchée par l’absorption du rayonnement ultraviolet (UV).

​Les chercheurs ont cherché à savoir si, à l’instar des UVA, la lumière bleue ne serait pas capable de dégrader les enzymes chargées d’éliminer les photoproduits induits par les UV. Pour cela ils ont exposé des épidermes humains reconstitués in vitro à de la lumière bleue puis à des UV. Ils ont ensuite regardé l’efficacité de la réparation des photoproduits après 48h.
Les résultats montrent clairement que l’exposition à la lumière bleue conduit à une moins bonne réparation. Ils ont ensuite répété l’expérience en appliquant de la crème solaire contenant un photoprotecteur contre la lumière bleue sur les modèles de peau. Dans ce cas, la réparation de l’ADN est presque normale.

​Ces données apportent des informations importantes sur la toxicité de la lumière solaire, tout en ouvrant de nouvelles pistes en terme de photoprotection.


Haut de page